Formation continue présentielle

L’endométriose est une pathologie gynécologique qui concerne environ 12% des femmes en âge de procréer. Soit entre 2.5 et 4 millions de femmes en France.

L’endométriose a été décrite pour la première fois au 19e siècle, mais ce n’est que dans les dernières décennies que sa compréhension s’est améliorée. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) et l’HAS (Haute Autorité de Santé) définissent l’endométriose comme une maladie chronique souvent sous-diagnostiquée et mal comprise.

Elle se caractérise par la présence de tissu similaire à celui de l’endomètre (la muqueuse qui tapisse l’utérus) en dehors de la cavité utérine. Ce tissu peut se trouver sur les ovaires, les trompes de Fallope, le péritoine, voire d’autres organes pelviens tels que le rectum ou la vessie.

Le diagnostic est posé en moyenne 7 ans après l’apparition des premiers symptômes.

On ne guérit pas de l’endométriose. Les traitements chirurgicaux peuvent enlever la plupart des lésions, les traitements médicamenteux diminuer souvent les symptômes. Mais dans la majeure partie des cas, la qualité de vie est fort compromise.

Ces patientes souffrent de douleurs chroniques, de fatigue chronique et très souvent de syndrome dépressif. De nombreux aspects de leur vie sont compromis : familial, sexuel, social et professionnel.

Les enjeux de l’endométriose sont multiples. Il y a un enjeu de santé publique lié à la douleur chronique et aux complications potentielles telles que l’infertilité. Sur le plan économique, l’endométriose représente un fardeau financier important en raison des coûts associés aux soins de santé, aux absences du travail et à la perte de productivité.

Cette pathologie est également responsable d’un absentéisme scolaire important chez les adolescentes ainsi que de nombreux arrêts de travail

En France, par exemple, on estime que les coûts annuels liés à l’endométriose s’élèvent à plusieurs milliards d’euros.

De nombreux professionnels, gynécologues et spécialistes en pelvi-périnéologie, préconisent la prise en charge kinésithérapique dans le cadre de l’endométriose.

Le rôle du kinésithérapeute dans la prise en charge de l’endométriose est donc de plus en plus reconnu. Bien que le traitement principal de l’endométriose soit médical ou chirurgical, la kinésithérapie peut jouer un rôle complémentaire important dans la gestion des symptômes. Les techniques de kinésithérapie peuvent aider à soulager les douleurs pelviennes, à améliorer la mobilité et à réduire les tensions musculaires associées à la maladie. De plus, la kinésithérapie peut être bénéfique pour les femmes souffrant de douleurs pendant les rapports sexuels en les aidant à retrouver une fonction pelvienne normale.

L’académie nationale de médecine, dans son rapport rendu le 9 novembre 2021, recommande un suivi au long cours et insiste sur l’implication rigoureuse de tous les professionnels de santé.

La SIREPP (société internationale de rééducation en pelvi-périnéologie) recommande la prise en charge kinésithérapique dans le cadre de l’endométriose (2017)

Le CNOMK (conseil national de l’ordre des masseur-kinésithérapeutes) a également publié une fiche conseil pour la prise en charge de l’endométriose (2019)

Dans ses recommandations de 2017, la HAS ne retient pas la kinésithérapie dans les options thérapeutiques non médicamenteuses. Néanmoins, elle cite le yoga, la relaxation type contracté-relâché et l’utilisation de la neurostimulation transcutanée (Tens) ; il s’agit de pratiques très proches des techniques utilisées en kinésithérapie.

Le ministre de la santé, Olivier Véran, par un communiqué de presse du 12 mars 2021, lance les travaux de la stratégie nationale contre l’endométriose. Les points principaux sont l’amélioration de sa détection, du parcours de soins des patientes et de leur prise en charge, par une amélioration de la formation des professionnels.

Objectifs de la formation

• 1/ GÉNÉRAL : Connaitre la physiopathologie de l’endométriose

  OPÉRATIONNELS :

  –          Définition, Connaitre l’épidémiologie, l’étiologie et les localisations principales de l’endométriose (Chapitre 2)

  2/ GÉNÉRAL : Savoir établir un Diagnostic

  OPÉRATIONNELS :

  Reconnaitre les signes cliniques, Connaitre les examens complémentaires Place de la coelioscopie et du test salivaire.(Chapitre 3)

  3/ GÉNÉRAL : Bonnes pratiques en matière de prise en charge

  OPÉRATIONNELS :

  Connaitre l’Organisation structurelle des filières , les programmes ETP (Chapitre 4),Les traitements antalgiques ,hormonaux ,la place de la chirurgie (Chapitre 5) ,Les traitements non médicamenteux (Chapitre 6) , La prise en charge par le Kiné ( Chapitre 7,8,9 et 10)

Modalités et délais d’accès à la formation

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Programme détaillé

Pour les personnes en situation de RQTH, prendre contact avec nous pour que nous puissions vous proposer la solution la mieux adaptée.

Méthodes d’évaluation

• Questionnaire Pré et Post formation
• Étude de cas : Analyser des scénarios spécifiques pour évaluer la capacité des participants à appliquer les connaissances acquises.
• Auto-évaluation : Demander aux participants de s’auto-évaluer pour prendre conscience de leurs compétences
• Feedback oral : Recueillir des retours d’expérience à chaud
• Questionnaire de satisfaction

Support pédagogique

Livret pédagogique et mise en situation

ACCÈS

Le lieu accessible pour les personnes en situation de handicap.